Baïkonour, c’est le nom du bateau de Vladimir, le père de la jeune Anka et c’est pourtant en Bretagne que se déroule cette histoire. Quand la mer lui vole son père, Anka n’a de cesse de vouloir prendre le large mais c’est pourtant dans un salon de coiffure qu’elle se rend chaque jour pour travailler. Markus lui, est grutier. Voir le monde d’en haut, orchestrer les travaux, c’est sa vie, sa passion. Chaque matin, Anka traverse la grande place, chaque matin, Markus la regarde passer. Un jour c’est l’accident…
Lire Baïkounour, c’est écouter deux voix, deux vies. C’est espérer une rencontre singulière, un amour que tout oppose.
Lire Baïkonour, c’est aussi se laisser aller à la rencontre d’autres personnages qu’il serait dommage de qualifier de secondaires tant ils sont intenses, émouvants, blessés et lumineux.
Lire Baïkonour, c’est se laisser porter par l’écriture d’Odile d’Oultremont pour observer avec discrétion et bienveillance ces vies qui s’entremêlent, se brisent et se construisent.
- Baïkonour, Odile d’Oultremont, Éditions de l’Observatoire, Parution : août 2019, 18.00€