Du jour au lendemain, Antoine Duris, professeur émérite aux Beaux Arts de Lyon, quitte tout sans la moindre explication. Appartement, travail mais aussi famille, plus rien ne semble le retenir. Fuyant quelque chose de plus gros que lui, Antoine devient alors gardien de salle au musée d’Orsay où il côtoiera chaque jour le portrait de Jeanne Hébuterne peint par Modigliani. Pour comprendre le traumatisme d’Antoine il faudra passer par l’histoire de Camille Périchon, jeune fille de dix-huit ans qui découvre l’art.
« Seule la beauté pouvait le sauver. » (p. 206)
Un roman dérangeant mais, ô combien, important par les différentes thématiques abordées. Il vous prend aux tripes et vous amène à considérer l’Art comme une réelle puissance salvatrice face à l’horreur,à l’effroyable…
- Vers la beauté, David Foenkinos, Éditions Gallimard, 19.00€